Chapitre
2 : Les bases de données
Une base de données permet de stocker sous forme
structurée un certain nombre de données du système d’information d’une PME.
Des logiciels appelés système de gestion de base de
données (SGBD) permettent de créer, gérer, et interroger les bases
de données.
1 .
Le modèle relationnel de données (MRD)
A . Définition
Remarque : Le dictionnaire des donnés à pour
objectif d’établir la liste des données élémentaire d’une base de données. Il
ne contient pas de synonymes, ni de données calculées. Il précise le type de
chacune de ces données (texte, logique, temporel, numérique…)
Le modèle relationnel permet de représenter la structure d’une base de
données.
Une entité est un individu ou un objet défini au sein du système
d’information, caractérisé par un certain nombre d’attributs (ex. d’entité :
client ; ex. d’attribut : nom, prénom, ville…)
Remarque : Les logiciels de SGBD utilisent
généralement le terme de TABLE pour désigner la RELATION, et de CHAMPS pour
désigner les ATTRIBUT.
Un enregistrement (ou
« tuple » ou « occurrente ») contient les valeurs que prennent les attributs d’un
des éléments de l’entité (ex. : MARTIN, Dominique, Paris).
Une relation rassemble des attributs qui décrivent une même entité
(ex. : relation client).
Remarque : Pour identifier de manière certaine
un enregistrement, il peut être nécessaire d’utiliser 2 attributs. Dans ce cas,
on parle de clé concaténée.
B. La cohérence de la base de
données
Les SGBD. Ils sont
conçus pour vérifier en permanence la cohérence des données. Celle-ci est
assurée au niveau des liens et des contraintes.
Les liens. Une liaison
s’effectue entre la clé primaire d’une table et la clé étrangère d’une autre
table.
Les contraintes
Contrainte d’intégrité de domaine. Le type de la
valeur saisie doit correspondre au type du champ défini.
Exemple : un champ de type numérique ne peut pas
recevoir de texte
Contrainte d’intégrité de la clé primaire. Le champ
d’une clé primaire doit obligatoirement contenir une valeur qui doit être
différente pour tous les enregistrements.
Exemple : deux clients ne peuvent pas porter le même
numéro d’identification
Contrainte d’intégrité référentielle. Elle assure la
cohérence des dépendances de données entre les différentes tables.
Exemple : un client doit figurer dans la base pour que
sa commande puisse être enregistrée.
2.
L’interrogation d’une base de données.
Pour extraire des informations d’une base de données, il est
possible de réaliser des requêtes, notamment en SQL (Structured Query Language)
A . Les instructions de base
en SQL
Liste des
champs à afficher |
SELECT Nom de
la table. Nom du champ. Ex : SELECT Client. Nom, Client. Prénom |
Table
interrogée |
FROM Nom de
la table Ex :
FROM Client |
Conditions à
respecter |
WHERE Nom de
la table. Nom du champ = « valeur » Ex :
WHERE Client. Ville = « Colmar » |
Jointure
entre les tables |
WHERE Table
1. Clé étrangère = Table 2. Clé primaire Ex :
WHERE Client. Num = Commande. Num_ Client |
Tri du
résultat de la requête sur un champ précisé |
ORDER BY Nom du champ Ex : ORDER BY Nom |
Regroupement en fonction de la valeur d’un champ |
GROUP BY Nom
du champ Ex :
GROUP BY Ville |
B . Les opérations en SQL
Signification |
Opération |
|
Signification |
Opération |
Egal à |
= |
|
Est vide |
IS NULL |
Différent de |
≤≥ |
|
N’est pas
vide |
IS NOT NULL |
Supérieur à |
≥ |
|
Entre a et b |
BETWEEN a AND
b |
Inférieur à |
≤ |
|
Pas (inverse
la condition) |
NOT |
ET |
AND |
|
Appartient à
la liste |
IN liste |
OU |
OR |
|
S’écrit comme |
LIKE |
C . Les fonctions
d’agrégation en SQL
Elles permettent de réaliser des opérations statistiques sur
un champ et renvoient une ligne comportant le résultat.
COUNT (*) AS
champ |
Compte le
nombre de lignes |
SUM
(quantite) |
Effectue la
somme des valeurs |
AVG
(quantite) |
Calcule la
moyenne des valeurs |
MAX
(quantite) |
Renvoie la
plus grande valeur des éléments |
MIN
(quantite) |
Renvoie la
plus petite valeur des éléments |
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